La césarienne est une intervention parfois nécessaire qui peut sauver des vies. Il n’en demeure pas moins que cet acte n’est pas anodin, et peut avoir de graves conséquences tant pour la mère que pour son enfant.
Depuis 20 ans pourtant, le taux d’interventions effectuées dans les pays de l’OCDE ne cesse d’augmenter, et ce même chez des femmes primipares, présentant de faibles risques de complication, et dont l’accouchement par césarienne est programmé pour des raisons non médicales.
Si la France fait partie des pays dans lequel le taux d’accouchement par césariennes demeure parmi les plus faibles (19,7% en 2017), ces naissances concerneraient tout de même près d’1 enfant sur 5 sur notre territoire.
Source : OCDE, Panorama de la santé 2019.